Je suis repassée

Bon, d'accord, six mois après la date...
Alors !
Plus le temps passe et moins il me parait facile de décrire mon poste et mon travail (l'esprit "découverte" décroît avec le temps)...
Le fait est que je ne m'ennuie pas, je passe beaucoup de temps dans le code du travail et dans les sites spécialisés en droit du travail, je réponds à des questions variées et pointues, qui nécessitent également des recherches jurisprudentielles.
Par ailleurs l'inspecteur du travail contrôle des entreprises en faisant des visites inopinées (c'est le coeur du métier, la raison d'être de l'existence de cette institution et de ses pouvoirs).
[par ailleurs, digression: allez voir le documentaire "les récoltes de la honte" de cash investigation sur you tube... ce n'est pas le but du documentaire mais on y comprends la raison d'être de l'inspection du travail... même si celle ci n'est absolument pas évoquée dans le docu]
Mon problème principal est le manque de temps (mal du siècle) et le manque de formation (mal du ... ???).
Je suis sans arrêt en train de courir après les règles juridiques applicables au cas que je traite, d'autant que le droit social est en perpétuel mouvement... l'empilement des textes pose de très gros soucis à tous.
Les actes courants d'un inspecteurs du travail sont les rédactions de suite à visite: lettre d'observation.
Les actes juridiques principaux d'un inspecteurs du travail sont les suivants:
- décisions administratives (autorisations / refus de demande de dérogation à la durée hebdomadaire maximale du travail, par exemple, ou autorisation / refus d'autorisation de licenciement de salarié protégé...)
- rédaction de PV (caractérisation d'infractions en droit du travail)
Enfin, nul n'ignore aujourd'hui que les conditions de travail sont difficiles. De ce fait je reçois des personnes en grande souffrance et précarité qui pleurent dans mon bureau.
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(attention aux coups de pompe)